Nous voilà donc à la recherche d'un boulot de ramasseur de kiwi, s'arrêtant au bord des plantations de kiwi bordées d'immenses thuyas les protégeant du froid, à demander si tel ou un untel ne connaît pas quelqu'un qui a besoin de bras, on finit par être re-diriger vers les "packhouse " ou atelier d'emballage. On en fait plusieurs dans la journée du mardi 13 et le soir vers 6 h 15, une dernière sur indication d'un maraîcher du coin, je descend donc de voiture pour aller demander s'ils recherchent du monde pendant que Bruno gare le Van et là, la directrice des ressources humaines me demande combien nous sommes et me tend 2 contrats .... ouf quoi ???? heuu qui ???? oui !!! (© 2010 Monique Guillaume )
Ok, donc nous sommes embauchés en 2 minutes 50 chrono, facile donc de trouver du boulot après une journée et demi de recherche à peine et là elle annonce au petit groupe déjà assis à une table qu'après signature du contrat, on commence dans 5 minutes .... quoi, comment ??? kiwi !!!
haaa voila donc le pourquoi du comment nous nous sommes retrouvés dans la bourgade de Te Puke , dans une usine d'emballage à trier du kiwi à la chaîne, en équipe de nuit, qui plus est , Bruno et moi .....puffffff
Avant de continuer, pour que le récit soit complet, je vous mets les impressions de Bruno :
" Voici quasi 10 jours que nous sommes en silence radio.
Sans internet à portée de main, il était assez compliqué de se connecter.
Nous avons passé, donc, il y a dix jours, disons 24 heures à chercher du boulot de ramasseur de Kiwi dans la capitale mondiale du Kiwi, à savoir, Te Puke et ses environs.
Et, en tout et pour tout nous avons spectaculairement dégoté un job d’emballeur contrôleur de kiwi. Un SUPER job d’usine. Et oui, au 21ième siècle, qui dit capitale mondiale du Kiwi dit industrie agro du kiwi… WONDERFUL.
Pour mémo, à toutes fins utiles, pour ceux qui auraient oublié (à moi ça m’a bien rafraichi l’esprit) :KIWI : Nom masculin. Fruit d’une espèce végétale provenant d’Asie et Moyen Orient qui s’est trouvée bien confortablement installée après avoir été importée dans la région de Bay of Plenty en Nouvelle Zélande. Ici, l’arbre à Kiwi est communément appelé palette. Les « branches » ont des formes de boites cartonnées. Chaque branche peut contenir de 20 à 73 kiwis en fonction du réglage qui a été effectué sur la machine à remplissage de branches. Chaque branche arrive à votre hauteur (hauteur d’œil pour bien voir encore tout ce boulot qui vous attend). Vous devez donc attraper chaque branche, la vider en comptant combien elle comporte de Kiwis (sachant très bien que la machine à remplir les branches l’a déjà fait, et que elle, elle compte aussi bien qu’il soit 18h au début du poste de nuit ou 3h15 du matin, à la fin du poste quand vous comme tout le monde en a raz le bonnet de tout ça), et les remettre dans la branche d’origine en vous assurant qu’ils soient tous bien beau (soit : pas murs, pas pourris, sans vilaine trace, comme la chef aime bien, en gros… comme ça va bien pour que la quantité de production augmente doucement mais pas trop non plus."
Soyons honnête, après 10 jours de ce boulot là, un mal de dos les 4 premiers jours pour s'habituer à la position debout permanente pendant 10 heures d'affilées, le changement de rythme de vie, l'abrutissement par le " boulot-dodo-repas-kiwi-boulot-dodo...) tout cela sans la moindre nécessité d'utiliser son cerveau ... heuu comment dire ça tout en étant poli avec les gens qui font cela toute leur vie ... pufff un ras-le-kiwi complet !!!! Nous décidons donc de prendre nos clic et nos kiwis et de foutre le camp .....
Rotorua, ses sources thermales et son activité géothermique ..... la ville est le haut lieu de la culture Maori avec des Marae ou maisons collectives un peu partout en plus d'être connu pour sa géothermie.
Marae, maisons maori, dont les poteaux sont les jambes de l'ancêtre, le toit les bras, la charpente la cage thoracique, le pilier central le cœur ... si jamais on retire ce pilier central, la maison tombe ... l'ancêtre veillant sur son peuple tel un homme couche, veillant et protégeant, sa sculpture au milieu.
Rotorua donc, le sol y est instable et des volutes de fumée de souffre sortent du sol un peu partout notamment dans le parc de la ville ou ses environs. On peut se baigner dans les environs de Rotorua, notamment dans la Waikite Valley dans des eaux, à la sortie du sol à 98 ° C puis refroidi entre 35° et 42 ° C. Cela fait un bien fout, certains pataugent même avant dans des eaux boueuses et sulfureuses ... comme à Hell's Gate ( ou porte de l'enfer ),
Bien sur le revers de la médaille de cette géothermie sont les émanations de gaz et notamment de souffre qui donne à la ville une odeur d'oeufs pourris ... mais on s'y fait vite. Dans mon souvenirs, j'en gardais ces odeurs dans le parc de la ville, avec ses trous d'eaux et de boues bouillonnantes ... le tout entourés de bougainvilliers en fleurs, superbes !!! En automne, les arbres ne sont plus en fleurs, mais se parent de belles couleurs rousses, rouges et brunes .... c'est autre chose !
Plus de kiwis...
finie la mise en "branches"et la station debout la nuit...
Et voilà que l'automne arrive tout doucement
avec ses superbes couleurs rouille orangées,
et une petite trempette dans une eau
qui doit être très très bien
à voir vos têtes...
Bises....
Merci pour les "nouvelles galeries"
...de photos...
ola...
tout a l'air de bien coller pour vous...c'est cool
Bisous de Clermont Ferrand
Christelle Vincent et Mathias
heureuse de vous lire...
Je m'habitue à venir voir les nouvelles et aujourd'hui... Me voilà comblée! Merci à vous deux! La visite du Van est sympa! Bisous doux!Kiwi-ski
ça c'est bon, le triage de kiwi,profitez bien de votre cure dans les bains d'eau chaude. bises.erf erf
lol le ramassage de kiwisc'est moi qui suis bourré ou j'ai pas vu de photos de kiwis?
ok chuis bourré, mais j'ai pas vu de photos
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