Quelques photos pour mon papa, qui adorerait cet endroit, et à qui j'ai beaucoup pensé ce week end. ( Vu le grand nombre de photos, je vous mettrais plusieurs selections au fil des jours ). Ce premier article sur le Pacific RIM concerne, et vous l'aurez compris au vu du titre, les arbres majestueux, etablie sur cette terre bien avant nous, ayant traversé de nombreux siecles, ayant coyoyé différentes populations, aborigènes, envahisseurs, bien des climats ( enfin surtout la pluie ici ) et malgré tout, toujours là dans leur infini sagesse, posant un regard bienfaisant sur ce qui les entourent. Il se souviendront peut etre de nous, que nous ne seront déjà plus de ce monde, ce semblant d'éternité me donne envie de partager leur univers le temps d'une prochaine vie.
Vous rendez vous compte de la taille de ce géant ! A coté, nous ne sommes que des fourmis bruyantes, pressées, parfois
Sentier pedestre à travers la foret, tout de bois vétu, afin de ne pas abimer la terre, l'environnement, de rester sur une seule trace, et ce fait du bois meme qui nous entoure. J'aime cette philosophie déjà vue en Australie de maintenir les hommes sur un sentier predessiné, de les cantonner dans un axe fixe afin que les foules n'altèrent pas l'environnement.
Ces géants ont toujours eu un effet apaisant sur moi, déjà petite je me souviens que je me refugiais dans leur branches afin de me cacher du monde. Ils ont toujours fait partie de ma vie à part entière, peut etre parce qu'on les travaille avec respect dans ma famille. Leurs racines évasées forment comme des cocons, des cachettes où l'ont peut reprendre son souffle, se proteger de la pluie, l'acidité du sol du aux aiguilles, confèrent a la terre et à l'eau cet aspect rougeatre ... les veines du Sequoia, comme celle du Cèdre rouge s'intègrent parfaitement dans cet environnement. Adaptation ? Mimétisme ?
Un sentiment : le bien être, une attitude : le respect. Ce week end, ces arbres, m'ont fait du bien au moral. Ceux qui finissent pas succomber aux poids des ans, servent a alimenter la terre en retour, a regenerer une partie de cette foret, tiennent lieux de pépinières pour les arbres en devenir et ces derniers poussent et grandissent sur leur ainé en ligne droite, suivant les formes des troncs décédés.
La suite bientôt
merci pour ces "grands" arbres
heureux que cela te rappelle des souvenirs,moi aussi ca me fait beaucoup de bien
d'approcher ces géants
qui nous regardent nous agiter...
bises...JJ
Voila mon coup de coeur de Vancouver Island.
Je me suis regalee a marcher dans cette foret avec ce petit chemin en bois...
Just les arbres, moi et le silence..
Grace a toi et a ton ecrit, je me retrouve un instant au milieu de cette foret si grande et si humide..
Merci
Bisous
philosophie de la nature!
Nous remettre à notre juste place: une fourmi! oui mille fois oui! Nous sommes peu de chose comme le dit la rose dans cette fameuse chanson de Françoise Hardy:Paroles de Mon Amie La Rose
On est bien peu de choses. Et mon amie la rose me l'a dit ce matin. A l'aurore je suis née, baptisée de rosée. Je me suis épanouie. Heureuse et amoureuse. Au rayon du soleil.
Je me suis fermée la nuit. Me suis reveillée vieillie. Pourtant j'etais trés belle. Oui j'etais la plus belle. Des fleurs de ton jardin.
Ou est bien peu de choses. Et mon amie la rose me l'a dit ce matin. Vois le dieu qui m'a faite. M'a fait courber la tête.
Et je sens que je tombe. Et je sens que je tombe mon coeur est presque nu j'ai le pied dans la tombe. Déjà je ne suis plus. Tu m'admirais que hier et je serais poussière. Pour toujours demain.
On est bien peu de choses. Et mon amie la rose morte ce matin. La lune cette nuit, a veillé mon amie. Moi en rêve j'ai vu. Eblouissant les nuits.
Son âme qui dansait. Bien-au déjà du vu. Et qui me sourait. Croit celui qui peut croire. Moi j'ai besoin d'espoir. Sinon je ne suis rien.
On est bien peu de choses et mon amie la rose me l'a dit ce matin. Vois de dieu qui m'a faite. M'a fait courber la tête. Et je sens que je tombe.
Et je sens que je tombe mon coeur est presque nu. J'ai le pied dans la tombe. Déjà je ne suis plus. Tu m'admirais que hier. Et je serais poussière. Pour toujours demain.
bises à demain! si ...
Quand on tombe dans votre blog on a beaucoup de mal à en ressortir ! Bravo….
Du Canada, Claudie & Richard
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